Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : MA FOLIE DOUCE
  • : Ma folie douce, parce que j'ai décidé de tout quitter le temps d'une année, pour vivre mon grand rêve, pas forcément le plus fou d'ailleurs : voyager plus de 50 semaines autour du monde. Je laisse derrière moi mes amis, ma famille, mon travail, avec la soif de vivre de nouvelles aventures et de revenir plus riche de toutes ces expériences...
  • Contact

Les Articles Par Pays

8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 19:38

Après une traversée vomito dont je tairai les détails (pour ma part j’ai dormi tout le long des 3h de ferry), nous avons atteint l’île du Nord avec une première étape à Wellington.

Après un bon déjeuner dans un pub où nous avons découvert l'une des spécialités locales, le chicken burger avec brie, confiture d’airelles et herbes aromatiques

P3213126


nous avons visité la ville… malheureusement sous une petite bruine londonienne. Nous qui pensions trouver le beau temps un peu plus au nord !

Mais qu’à cela ne tienne, après plusieurs jours perdus dans la nature nous étions contents de redevenir citadins pour quelques heures et de pouvoir apprécier entre autres :

- l’architecture très éclectique de la ville, mêlant moderne (controversé) et ancien (dans la limite des 170 ans et quelques depuis la colonisation européenne)

P3213127


- la Post-It battle qui est arrivée jusque là-bas

P3213128


- un immeuble zèbre (un hostel)

P3213132


- et des bâtiments plus typiques

P3213134

 

La suite du voyage nous a conduit à Foxton, une petite ville très étrange puisque tous ses habitants semblaient la déserter : nous n’avons jamais vu autant de panneaux « à vendre » sur les maisons des quartiers résidentiels.

Mais la plage était jolie, même si nous avons déjeuné dans le van parce qu’il faisait toujours un peu frais.

D’ailleurs il s’agissait d’une plage un peu particulière, comme il y en a quelques unes en Australie et en Nouvelle Zélande : on pouvait y rouler ! La vitesse était limitée à 30 km/h, mais quand même, une route en sable le long de la mer !

P3223138

 

Malheureusement je n’ai pas eu le droit d’emmener le van y faire un tour, mais je crois que Ben et Manu ont eu raison, aucun de nous n’avait envie de passer le reste du séjour embourbé à Foxton.

 

Quelques champs d’éoliennes plus tard,

P3223142

 

nous avons trouvé the spot pour passer la nuit : un parc aménagé au bord de l’eau, toujours très rudimentaire, mais avec un paysage et un calme qui allait vite nous faire oublier le manque de douches.

P3223151


D’ailleurs j’ai revu plusieurs 4x4 tractés par des caravanes de compétition (souvent même des bus transformés en caravanes)… comme quoi l’australien que j’avais vu faire la même chose sur la Stuart Highway n’était pas fou, il devait juste être néo-zélandais.

P3223155

 

Et le lendemain nous sommes tous allés courir, il aurait été criminel de ne pas le faire dans un endroit pareil, et le bain de mer pour se rincer a été plus que vivifiant !

 

Cap ensuite sur Napier, ville bordée par les eaux émeraude de l’Océan Pacifique

P3233161


mais surtout caractérisée par ses nombreux bâtiments Art-Déco : la ville a été détruite par un tremblement de terre majeur en 1931, et tout a été reconstruit dans ce style en vogue à l’époque :

P3233164

P3233168

 

Et allez hop, une petite vaisselle dans les toilettes du parking, ça faisait longtemps !

P1060265

 

Un petit arrêt par le Mc Do de Taupo avec son avion qui sert de salle de restaurant,

P1060275


quelques photos au bord du lac avant que le soleil ne se couche

P3233174

P3233177


et nous sommes partis nous installer pour la nuit dans ce qui aura été sans doute le lieu le plus flippant de tout notre séjour! Après plusieurs avoir roulé plusieurs kilomètres à la sortie de la ville, nous avons bifurqué dans une forêt et avons encore roulé 5 ou 6 km sur des chemins de pierres et de terre, à la nuit tombante. Nous sommes finalement arrivés dans une clairière totalement vide (c’était sans doute ça le plus angoissant, d’habitude nous avions toujours au moins un ou deux vans pas trop loin de nous), sans un bruit (à part le bruit des bêtes...) et avec la sensation d’être dans un endroit tellement isolé de tout qu’un tueur fou allait surgir de la forêt et nous trucider à coup de hache. Ca semblait super probable sur le coup.

P3233179

 

Mais nous sommes restés braves, même si nous ne nous sommes pas trop éloignés du van et avons passé notre temps à verrouiller toutes les portes, et nous avons même procédé à une cession lavage de cheveux avec les moyens du bord et en utilisant le moins d’eau possible de la réserve du van -oui c’est sympa de ne pas se doucher, mais on n’a pas encore inventé les lingettes pour les cheveux. De loin, pour le tueur fou qui nous observait depuis sa cachette, cela devait avoir des airs de rituels sataniques. Tant mieux, ça a du lui faire peur.

P1060293

P1060297

 

Quelques heures plus tard, alors que nous avions calmé nos angoisses en nous lançant dans une partie de cartes enflammée, une voiture a surgi de nulle part. Re-angoisse, re-ambiance colonie de vacances, re-ambiance âge mental 8 ans, bref, nous avons éteint toutes les lumières et observé l’ennemi à travers les rideaux orange. Et Benoît a murmuré, sans doute sous l’effet de la terreur : « Ils sont deux... ou moins... ou peut-être à peine plus… ». Une belle déclaration qui est venue s’inscrire au chapitre des phrases culte de notre séjour en Nouvelle Zélande.

 

Le lendemain matin, après un départ en catastrophe -et donc un atelier sandwich sur la table à l’arrière du van qui dévalait le chemin accidenté de la vieille-, nous avons pu prendre le bus qui allait nous mener au départ du Tongariro Alpine Crossing, un trek de 19,4 km à travers les paysages totalement lunaires du centre de l’île.

P3233180


Au programme pour nous, un échantillon de tous les temps possibles en une journée : bruine, nuages au-dessus, en-dessous ou même tout autour de nous

P3243209


grand beau

P3243191


grand vent

P3243205


mais dans tous les cas des vues incroyables, même si le fait de ne pas voir à 2 mètres à certains passages nous a sans doute privés de points vues sympas.

P3243192

P3243202

 

Après cette journée dans les pattes, les sources chaudes de ont été plus qu’appréciées

P3253228


… on ne peut pas en dire autant de l’odeur pestilentielle dégagée par les geysers boueux de Rotorua,

P3253234


qui ne nous a cependant pas découragés de visiter ce joli petit village au bord du lac.

P3253241

P3253247

P3253251

 

Et pour finir en beauté cette journée, nous avons trouvé un emplacement pour la nuit juste au bord du lac : festival d’étoiles et walabies (!)… si nous avons bien compris le jeune hollandais qui avait décidément l’air bien informé, ils étaient arrivés d’Australie d'une façon ou d'une autre (on n'a pas compris ce passage) et une sorte d’espèce endémique avait fini par se développer au bord du lac.

P3253263

 

Et le lendemain matin, froid glacial pour le lavage de dents, mais que c’était beau de se réveiller dans un tel cadre !

P3253278

 

La Nouvelle-Zélande, c’est aussi le pays des chutes d’eau, les waterfalls comme on dit là-bas

P3270030

P3263283

P3263289


des paysages vallonnés

P3263312


et des moutons… en Australie j’avais vu des kangourous s’approprier un terrain de golf, et bien en Nouvelle-Zélande c’étaient tout naturellement des moutons !

P3263314

 

Nous sommes arrivés à Raglan en fin de journée, pour admirer ses plages,

P3270054

P3263320

P3263326


ses surfeurs en nombre sur le left hand break visiblement le plus long du monde

P3260014

P3260022


et un coucher de soleil, une fois encore, à tomber.

P3263328

P3263337

 

En repartant, nous avons demandé à un surfeur en train de ranger son matériel s’il connaissait un endroit sympa : il nous a indiqué le meilleur emplacement possible, en haut d’une falaise, face à l’océan, seuls au monde, mais cette fois-ci pas l’ombre d’un tueur fou.

P3260009

P3260002

 

Et après la visite d’une mine désfactée

P3270035

P3270038

 

et une nouvelle nuit dans un champ nous avons expérimenté de nouvelles sources d’eau chaude, sur la plage cette fois-ci !

Incroyable : 2 heures avant et après la marrée basse, il suffit de creuser dans le sable et de se faire sa propre petite baignoire d’eau bouillante !

Pourtant arrivée à 6h du matin sur la plage, nous n’étions pas les premiers et heureusement car nous avons pu emprunter des pelles pour nous faciliter la tâche… ce n’est pas gagné à la seule force de nos mains !

P3270061

P3270062


Nous avons donc réussi à nous faire notre mini piscine thermale, et même si nous n’avions pas l’air très malin dans notre trou, nous avons pu profiter, une fois n’est pas coutume, d’un super beau lever de soleil sur la mer !

P3270073

P3270064

P3270065 bis

P3270071

 

Et rien de tel qu’alterner bain bouillant et baignade glacée, à la suédoise !

Mais l’océan reprend vite ses droits, et même si nous avons lutté le plus longtemps possible pour conserver notre petit bain bouillonnant, la marée montante a mis fin à l’expérience.

P3270078

 

Après un petit déjeuner royal et bien mérité

P3270079


nous avons pris la direction des magnifiques plages de la péninsule de Coromandel.

Au programme, des sauts,

P3270087

P3270092

P3270093


beaucoup de sauts (c’est l’effet du retour du beau temps)

P3270096


des plages de sable blanc

P3280113-copie-1


et encore des sauts… avec de nombreuses tentatives plus ou moins fructueuses et la patience légendaire de Manu

P3280119

P3280125

P3280158


pour arriver à la photo parfaite !

P3280180

 

Un petit tour dans l’eau

P3280185


une petite ballade près des maisons du coin, toutes équipées d’un tracteur… pour déplacer l’énorme bateau, of course

P3280189

P3280190


et à la clé le fish’n chips qu’attendait Manu depuis son arrivée ! Parfait, dans un mini village au bord de l’eau, bien graisseux dans son emballage en papier journal et noyé sous le vinaigre, il n’y a que comme ça qu’on peut l’apprécier !

P3280196

P3280198

 

Après un dernier camping (ah quand même !)

P3280203


et une dernière cession trampoline

P3280233

P3280420-copie-1


oui, c’était mon anniversaire, alors j’avais décidé de me mettre en robe, même si ce n’était pas du tout adapté !

P3280446

 

nous avons pu voir les toilettes publiques les plus photographiées au monde, à Wakawaka… pour nous pas de vaisselle cette fois-ci

P3290675

P3290677

 

et la côte nord ouest, sympa, même si un peu décevante après la journée de la veille.

P3280674

P3290682

P3290692

P3290701

P3290703

P3290712

 

En revanche notre dernière petite ballade nous a menés à un sommet avec une vue imprenable sur toutes les petites îles en contrebas.

P3290725

P3290730

P3290734

P3290738

P3263315


Malheureusement ma tentative de me faire coquette pour mon anniversaire a été mise à mal par le climat qui s’est rafraîchi, et le total look leggings, gilet et chaussures de marche était tout d’un coup un peu moins classe.

P3290718

 

Ma montre jaune avait tenu le coup jusque là, ayant rempli la mission de m’accompagner au moins jusqu’en Nouvelle Zélande -malgré notamment la perte de sa trotteuse et une attaque acide au DEET- la journée ne pouvait se terminer mieux.

P3290746

 

Et pourtant, Manu et Ben on réussi l’impossible : trouver un gâteau d’anniversaire et même des bougies alors qu’on s’était garés sur une sorte de parking de routiers dans un tout petit village pour passer notre dernière nuit dan le van. Alors qu’on venait de terminer notre dîner j’ai eu la chance de pouvoir souffler mes bougies d’anniversaire. La grande classe.

P3290758

P3290760

 

Ce n’est pas le décor qu’il faut regarder (ahhh ce orange…), c’est l’intention qui compte. Vraiment. Merci encore les amis.

 

Le lendemain, changement de décor, et coup de foudre pour Auckland : une ville jeune, dynamique, où il semble faire bon vivre, avec un cadre incroyable, des gens sportifs, plein de petits quartiers sympas pour sortir, des quartiers résidentiels hyper calmes bien qu’à deux pas du centre ville, et même un magasin de disques trop classe déniché par Benoît.

P3290774

P3300803

P3300789

P3300791 P3310815

P3300785

P3300786


Un petit port trop agréable à la tombée de la nuit,

P3300792

P3300793

P3300802


hyper sympa aussi le matin pour courir

P3300806


et encore et toujours des containers qui sont recyclés dans la ville !

P3300808

 

Et puis des plaques d’immatriculation personnalisées (FSHMKT = Fish Market)

P3300804


Et des hamburgers au chat.

P3310814

 

La seule ombre au tableau : retourner à la réalité (ma réalité du moment) des dortoirs d’hostels : un peu dur après le free camping pendant 3 semaines !

P3300809

 

C’est donc dans cette belle ville que nous nous sommes dits au revoir, il était temps pour Ben et Manu de rentrer en France, et moi de m’envoler faire Fiji, ses plages, ses cocotiers, ses plongées…

... si seulement !! Et oui, arrivée à l’aéroport et après quelques heures d’attente dans une totale désinformation, j’ai appris que mon vol pour Fiji était annulé, en raison de mauvaises conditions météo. J’ai appris aussi que le vol de la veille avait également été annulé, et qu’il n’y avait aucune garantie de décollage dans les jours suivants, puisqu’une alerte à l'ouragan avait été donnée.

En moins d’une heure il a donc fallu que je prenne une décision, et après check internet de la météo, et sur les conseils des hôtesses de l’air de la compagnie, j’ai finalement choisi d’annuler purement et simplement l’étape Fiji : je n’avais pas envie de passer 15 jours sous la pluie (ou comment faire d’un paradis un enfer sur terre) et pas envie non plus de prendre le risque de subir un ouragan.

Le temps de réfléchir à tout cela j’ai pu refaire un bisou à Ben et Manu qui décollaient plus tard, et leur confier le Lonely Planet de la Nouvelle Zélande… et celui de Fiji, qui n’aura pas servi mais que j’avais déjà commencé à potasser ! Comme quoi, je ne le referai pas : regarder le guide trop à l’avance m’a portée la poisse !

J’ai quand même eu de la chance car l’hôtesse de Quantas s’est plantée pour mon changement de billet et m’a mise sur le vol suivant (le lendemain), alors qu’elle aurait dû respecter les quotas alloués aux billets tour du monde… autrement dit je n’avais aucune garantie d’avoir un billet avant la date du 16 avril initialement prévue (nous étions alors le 31 mars).

De retour en ville (j’ai renoncé à l’idée de passer 24 heures dans le hall de l’aéroport, sans pouvoir accéder aux salles d’embarquement), il n’y avait plus de place dans l’hostel où nous avions passé la nuit précédente, et l’accès à internet dans mon nouvel hostel était hors de prix ! Donc après avoir épuisé tous les spots gratuits de la ville (soit qui ne marchaient pas, soit qui étaient limités à 20 min), je me suis résolue à retourner à l’hostel de la veille, dont j’avais gardé le code en mémoire, afin d’utiliser leurs ordinateurs.

Et hop ni vu ni connu j’ai passé près de deux heures à tout organiser là-bas : procédure de remboursement du vol  pour Fiji (ce n’est pas gagné j’attends toujours…), réservation d’un hostel à Buenos Aires, quelques mails pour prévenir les copains de mon arrivée, demander aux autres quelques bons plans, premières recherches pour une école d’espagnol, etc, etc…

Au final un peu déçue bien sûr de ne pas avoir vu Fiji cette fois-ci mais je sais que ce n’est que partie remise, et un petit coup d’adrénaline et d’imprévu ça fait toujours du bien pour ne pas oublier que tout peut arriver, mais que ce n’est jamais bien grave !

 

Le lendemain j’étais donc de retour à l’aéroport, et en Nouvelle Zélande tout le monde est cool, alors tant que la porte d’embarquement n’est pas annoncée, on nous dit simplement de nous relaxer. Take it easy en somme.

P4010818

 

Prochain article : Buenos Aires !

Partager cet article
Repost0

commentaires

D
3 articles contre un roman-photo ?! Moui bon...aller, va pour cette fois ;) ! (ok j'avoue, c'est aussi parce que ça m'a autant fait rire). C'est chouette de voir que vous avez passé un super moment<br /> et que non non non, vous ne changez pas les coupaings !<br /> Ici, c'est le grand come-back de San Francisco avec le petit moral et la nuit blanche qui vont avec !<br /> Des bises ma Dud' !!!
Répondre
M
<br /> <br /> non c'est sûr, moi j'ai même l'impression de régresser, quand je rentrerai tu me retrouveras avec mes 20 ans de la Suède et on pourra refaire un roman photo!! courage pour l'aterrissage, il<br /> parait que ça fait mal... bisous ma dud'<br /> <br /> <br /> <br />
S
La photo parfaite est vraiment parfaite !!! pour voir plus d'utilisations de container, rdv en octobre aux docks de Marseille pour la fiesta des suds ;-) bisous ma belle !
Répondre
M
<br /> <br /> cool, rdv est pris alors!! bisous<br /> <br /> <br /> <br />