C’est assise sur un petit strapontin dans le couloir du Transsibérien, mon ordi branché sur une prise qui fonctionne à peu près, que je me lance dans ce blog qui je l’espère m’accompagnera tout au long de mon aventure.

Le siège est plutôt confortable, il n’y a pas trop de passage (ah si… j’ai parlé un peu vite !), j’écoute de la bonne musique –merci Benoît -, et ce train j’en ai tellement rêvé que je crois que c’est l’endroit parfait pour commencer.

Je ne vais pas faire une liste à la Prévert de toutes mes démarches des 6 derniers mois : ce fut compliqué, souvent décourageant, mais une fois prise la décision de partir, c’est faisable !!

J’ai fait tellement de fiches, de listes, de tableaux (efficius regulus…) et je me suis fait tellement de nœuds au cerveau et au ventre pour trouver les bons billets, passer l’épreuve des visas et tout boucler à temps avant mon départ,… mais je vais essayer de résumer en quelques mots et images seulement les préparatifs de mon grand départ.

Alors bien sûr avant de me retrouver assise sur ce strapontin il a fallu franchir quelques caps :

> définir un itinéraire : pour ma part ce sera celui-là (plus de détails viendront au fur et à mesure), et oui dingue que je suis, je ne fais ni l’Inde, ni la Polynésie, ni l’Afrique du Sud !!

Ca paraît peu quelques points comme ça sur une carte !...

> dire au revoir : à ma famille, mes amis, mes potes de l’agence…

.. et donc enchaîner des fêtes mémorables :

.. mais aussi emporter avec moi plein de grigris d’un peu tout le monde qui se sont subrepticement glissés dans mon sac, et ça fait du bien d’avoir tout ça avec moi :)

> faire mon sac… un an sur son dos c’est pas rien, surtout quand il faut prévoir un équipement pour toutes les saisons ! En gros, ma vie matérielle va se résumer plus ou moins à ça :

> ce qui sur mon dos, lundi dernier à 5h30 à Roissy (petits yeux, rien dormi bien sûr…) donnait ça :

17,4 kg pour le gros sac à l’enregistrement, et le petit sac n’a pas été pesé, donc ça ne compte pas !

Une fois enregistrée, il me restait un peu plus de 350 jours à profiter, profiter, profiter...

Moi qui pensais avoir toutes sortes d’émotions une fois dans l’avion, penser à plein de trucs, prendre la mesure de l’année à venir... j’ai tout simplement commencé par récupérer mon retard de sommeil !

J’avais imaginé que les 6 mois de préparation seraient une sorte de préambule à cette année sabbatique, qui m’aiderait à prendre doucement la mesure de l’expérience : je ne m’étais pas trompée, mais c’est seulement maintenant, après quelques jours d’adaptation à mon nouveau rythme de vie que je commence vraiment à réaliser ce que je suis en train de vivre…

Prochain article : Moscou !

Ps : n’hésitez pas à me laisser des commentaires et pour les messages « private », c’est sur mon mail perso !