Petit flash back deux mois en arrière : fin novembre Bérengère ne savait toujours pas où elle allait partir pour ses 3 semaines de vacances de mi-décembre à début janvier. Alors sur un coup de tête, et bien que j’avais dit que je voulais limiter au maximum les « visites » pour vivre mon expérience à fond, je lui ai proposé de me rejoindre en Indonésie. Après tout c’est quand même chouette de passer les fêtes de fin d’année avec une copine. On était plutôt habituées à skier ensemble, mais la version soleil et plage nous a bien convenu aussi !
Je vais vous épargner toutes nos parties de fous rires et nos grandes discussions le soir avant de se coucher (ça fait du bien de retrouver les copines pour ça… même si on rencontre des gens formidables pendant un voyage comme le mien, ce n’est quand même pas pareil !), d'autant plus qu'en près de 3 semaines le rythme des visites et des découvertes a été très intense ! J’avais dit que ce serait bien de me poser en Indonésie après 3 mois, mais j’ai vu et fait tellement de choses là bas que je ne regrette pas d’avoir un peu changé mes plans !
Après une arrivée au timing parfait -moins de 2 minutes après avoir récupéré mon sac sur le parking du terminal de bus j’ai entendu un « Cariiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine » étonnamment familier… Béren venait juste de descendre de son taxi !- et des retrouvailles bavardes (un flot ininterrompu de paroles de part et d’autre pour tenter de rattraper en une heure les 3 mois et demi précédents), nous avons trouvé à Ubud la guesthouse parfaite : une chambre hyper propre (sauf les draps, mais bon, on ne peut pas tout avoir !) et spacieuse avec terrasse, au fond d’un grand jardin luxuriant, avec son petit temple bien sûr, et avec des rizières en arrière plan.
Et pour notre première soirée, ça a été photos, petit thé et SchokoBons apportés par Béren… un petit goût de noël avant l’heure ! Kinder ce n’est peut-être pas du vrai chocolat… mais c'est trop bon quand même!!
J’ai été vraiment charmée par Ubud : ses petites rues débouchant sur des petits jardins fleuris avec toujours un petit temple
ses offrandes sous formes de petits paniers préparés et déposés littéralement à tous les coins de rue chaque jour
ses fleurs fraîches de frangipanier (encore une grosse pensée pour toi Gé !) en déco partout
ses temples avec port du sarong (par respect) obligatoire
et sa monkey forest avec tous ses petits singes super mignons… mais hargneux si on leur cherche des noises !
De quoi faire oublier la seule et unique phrase que semblent connaitre les 500 chauffeurs de taxi qui se partagent le marché (ça fait beaucoup pour une petite ville… ils sont donc partout, tout le temps) : « Yes taxi ?... ». Ah non pardon ils en connaissent une autre quand on leur dit non « Maybe tomorrow ?... ».
Au programme pour notre première matinée : des trombes d’eau ! Mais qu’à cela ne tienne, nous avons prévu d’aller voir le temple de Goa Gaja, et rien ne nous arrêtera ! On sort donc les capes de pluie et on part en vélo !
Les locaux n’en revenaient pas, ils nous faisaient des grands signes depuis leurs voitures et leurs échoppes et nous disent de nous arrêter parce qu’il pleut (on n’avait pas remarqué !). En même temps c’est vrai qu’en pédalant on a de l’eau jusqu’au milieu des chevilles… mais au moins ça lave les pieds et les tongues !
Même s’il a fallu redonner un petit coup plus tard dans la journée !
La bonne surprise à l’arrivée à Goa Gaja après une petite quarantaine de minutes de vélo, c’est que la pluie avait fait fuir les touristes ! Dans un temple et une jungle qui sont apparemment habituellement bondés nous n'étions que trois en tout et pour tout : Béren, moi et Albert, un néo-zélandais qui avait trouvé refuge sous un grand palmier pendant l’orage et en profitait pour écrire dans son journal de bord.
Sur le chemin du retour, la pluie s’était arrêtée et j'ai repris goût à la nourriture asiatique. Mieux, j'ai découvert les spécialités locales indonésiennes : un super déjeuner dans une gargotte sur la route, un des moins cher de tout le séjour et pas des moins bons ! Avec en prime un petit jeu de l’oie indonésien qui nous aura bien occupées !!
Le lendemain, changement d’ambiance, nous faisons un remake de Thelma et Louise… mais en scooter, sans rien avoir volé et en évitant le grand saut de la fin !
On notera le petit panier d’offrande déposé par le loueur à l’avant du scooter pour nous protéger pendant cette virée.
Une chouette virée donc dans la campagne balinaise,
à travers les magnifiques rizières en terrasses,
les petits villages loin du développement touristique (même si très agréable) d’Ubud, avec encore des petits temples au détour des chemins,
des cérémonies religieuses (ici a priori des funérailles car tout le monde était en blanc),
des stations service Absolut où on achète l’essence par bouteille de 1 litre,
des locaux qui transportent des chargements invraisemblables sur leur tête, à pied, en scooter ou en vélo,
et une petite pause fraîcheur avec une glace mangée directement dans le supermarché (car climatisé, et oui, à Bali même pendant la saison des pluies il fait très chaud !)…
je précise qu’à 1 mètre de nous au moment où nous prenions cette photo de la glace mangée dans la voiture, un panneau stipulait clairement qu’il était interdit de manger et de prendre des photos dans le supermarché. C’est notre côté rebelle, Thelma et Louise oblige.
Avec quand même une parenthèse luxe en milieu de journée, le meilleur massage du monde au Botanica Spa (Elvire, merci encore pour l’adresse… depuis je n’arrête pas de la recommander !) : 1h15 de massage du corps aux huiles essentielles, avec une cabine, que dis-je, une pièce grande comme mon studio à Paris, donnant sur un jardin des plus calmes et équipée dune baignoire, d’une douche et de mille détails qui font décidément aimer ce luxe (serviettes immaculées, fleurs de frangipanier un peu partout, produits de toilette). Bref une expérience canon dont on est sorties toutes zen !
Et une fin de journée à siroter un jus de fruits frais… les petits plaisirs simples des vacances au paradis !
Prochain article : Nusa Dua !