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  • : MA FOLIE DOUCE
  • : Ma folie douce, parce que j'ai décidé de tout quitter le temps d'une année, pour vivre mon grand rêve, pas forcément le plus fou d'ailleurs : voyager plus de 50 semaines autour du monde. Je laisse derrière moi mes amis, ma famille, mon travail, avec la soif de vivre de nouvelles aventures et de revenir plus riche de toutes ces expériences...
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Les Articles Par Pays

28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 00:00

Maintenant au Pérou, je me mords un peu les doigts de ne pas avoir été plus assidue dans la rédaction de mes articles, car avec la lenteur des connections internet ici, le seul fait de charger les photos devient un parcours du combattant.

Mais cette année est aussi (parfois) un exercice de patience… alors puisqu’il me reste deux mois seulement je me soumets bien volontiers à cet exercice, et vais tâcher de vous en dire un peu plus sur les dernières semaines.

 

Après 32h de bus (mon record) -fraiche au départ…

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... un peu moins à l’arrivée-

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je suis arrivée à Salvador de Bahia, ma dernière étape brésilienne.

 

Une première journée un peu grise (il avait plu toute la semaine précédent mon arrivée, mais comme par enchantement la pluie s’est arrêtée la nuit de mon arrivée !) et une grève des bus, m’ont incitée à rester dans un premier temps à Barra, où se situait mon hôtel : très sympa en bord de plage,

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avec quelques touristes, mais surtout des locaux qui semblaient profiter du retour du beau temps

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ou s’adonner à leurs activités de pêche

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et évidemment avec le petit coucher de soleil qui va bien.

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Le tout dans un quartier plutôt sympa, avec des palmiers, et à côté des Champs. Bon les lettres se cassaient un peu la figure mais il y avait de l'idée. 

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J’ai quand même tenté de braver la grève et, pleine d’espoir que j’étais, de m’aventurer à pied dans le quartier pittoresque -et donc touristique- du Pelorinho, mais vu la chaleur (un bon 30 degrés bien humide), je n’ai jamais eu le courage de parcourir les 12km aller-retour !

Au final ce n’était pas plus mal, car je m’y suis rendue le lendemain matin de bonne heure (ok, à 10h.. tout est relatif, nous n’avons plus les mêmes référents) et j’ai ainsi eu la chance de le voir sans touriste !P5272861


Avec l’agréable surprise de découvrir un quartier hyper coloré :

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Et si je n’ai pas eu l’animation dont tout le monde parle, avec de la musique et des gens qui dansent dans la rue, j’ai pu profiter de ces jolies petites rues,

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des maisons de toutes les couleurs,

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des très beaux monuments,

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de la cathédrale (avec un début de messe : que c’est gai, qu’est ce que les gens chantent !)

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Et puis de toute façon où qu’on soit au brésil on entend de la musique, et même en dehors du Pelorinho cela n’a pas fait exception.

Et c'est aussi un peu la fête au niveau des cabines téléphoniques...

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Gros contraste en revanche lorsqu’on regarde l’autre partie de la ville, en contrebas (le Pelorinho est perché en hauteur) : beaucoup moins touristique, plus populaire avec le marché, des bâtiments beaucoup moins beaux…

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Mais partout dans la ville on sent l’influence africaine : les tenues traditionnelles des femmes,

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ou encore les stands de nourriture bahianaise, en particulier les acajarés : des beignets de farine de haricots assaisonnés d'oignon et de sel puis plongés dans de l'huile de palme, et garnis de tomates en cubes et de crevettes ultra salées… pas des plus lights, mais très bon !P5292931.JPG

 

Et puis bien sûr Salvador c’est aussi son Eglise Bonfim, célèbre pour ses rubans multicolores, les fitas, qu’on se noue au poignet en faisant un vœu à chacun des trois nœuds.

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Personne ne repart de Salvador sans son ruban au poignet, et d’ailleurs les grilles de l’église en sont couvertes ! C’est super beau.

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Et il existe même des Havaïanas au motif fitas:

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J’y suis allée avec Louise, une australienne que j’avais rencontrée quasiment 3 semaines plus tôt aux chutes d’Iguazu, côté argentin, et sur laquelle je suis tombée au petit déjeuner, et un israëlien avec qui on s’est bien marrés.

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D’ailleurs on a observé tous les 3 un petit monsieur qui visiblement essayait de faire s’envoler une tourterelle dans les airs devant l’église, il y avait toute une équipe qui le filmait. Malheureusement la tourterelle n’avait qu’une idée en tête : aller se promener se le trottoir d’en face. A peu près 10 tentatives plus tard, ils ont tous abandonné… et la tourterelle s’est envolée en faisant un petit tour devant l’église.

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Un dernier petit coucher de soleil sur l’Océan Atlantique, et j’ai quitté, avec un petit pincement au cœur quand même, le Brésil.

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Prochain article : Sucre et Potosi !

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 00:00

C’est partagée entre l’envie de décrire chaque minute de mon aventure avec force détails et le vain espoir d’arriver à donner de mes nouvelles en temps réel que je me lance ce soir dans un nouvel article.

Il est 20h, je suis dans le tout petit village de Sorata en Bolivie… il fait nuit, je suis dans une grande chambre pour moi toute seule, et je viens de quitter Elisabeth et Sylvain, mes deux nouveaux compagnons de route belges rencontrés ce midi dans le bus. Et oui, tout va très vite, à peine partie de La Paz je suis de nouveau bien entourée. Et ce soir tout le monde est au lit de bonne heure, car demain nous partons tôt en rando pour la journée. Le site est magnifique, mais pour les photos il faudra être patients !

 

Pour l’heure retour donc au Brésil, qui me semble déjà si loin, mais dont la chaleur et la musique résonnent encore dans mon esprit.

 

Lorsque j’étais à Paraty, et que je réorganisais mon parcours pour suivre le soleil, j’ai eu des nouvelles de Manu, qui passe environ une semaine de boulot par mois en Amérique du Sud. Et par un heureux hasard, nous allions arriver le même week-end à Rio. Quelle chance de pouvoir découvrir cette ville incroyable avec quelqu’un qui la connaît si bien, et quel plaisir de retrouver un pote de Paris le temps d’un week-end, de façon spontanée, en somme comme si je n’étais pas si loin depuis si longtemps déjà (bien que pour moi ces 9 mois et quelques me semblent être passés en un éclair).

 

A peine débarquée de Jericoacoara après un bus de nuit et un avion matinal, et je dois l’avouer pas encore vraiment revenue de ce rêve éveillé, je me suis retrouvée dans la grande et belle ville de Rio.

Juste le temps d’arriver de l’aéroport – on notera le port de Converse obligatoire… on ne me reprendra plus à porter mon sac à dos en tongues…P5192541


et je retrouvais Manu pour un café-retrouvailles-et-rattrapage-des-derniers-mois sur Ipanema où nous avions élu domicile, lui dans son hôtel du boulot et moi dans mon hostel, hyper bien placé, dans une petite allée, et super sympa avec sa cuisine et ses petits dej de malades (toasts, œufs, yaourts, fruits frais à mixer au blender pour de super smoothies, et tout ça à volonté !)

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Seul hic, l'étroitesse de la chambre avec non pas deux, mais trois lits superposés!! Ambiance train de nuit Lunea!!

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J’avais décidé de vivre Rio à mon rythme, en sachant que je ne pourrais pas tout voir, et que surtout j’avais envie de profiter du beau temps, des vues imprenables sur cette baie magique, et des plages.

Et pourtant, grâce à Manu notamment, j’ai fait vraiment pas mal de choses et je pense avoir eu un bon aperçu de la ville, même si en 5 jours j’en ai surtout vu le visage touristique.

 

Nous avons donc passé le samedi soir dans le quartier très animé de Lapa, et plus précisément au Rio Scenarium, une boite de samba qui fait fureur en ce moment, à juger par la file d’attente qui s’étend dans toute la rue. Avec certes pas mal de gringos, mais beaucoup de locaux aussi !

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Au programme un bon dîner, quelques caïpirinhas bien évidemment, une super déco dans cet endroit immense aux étages et aux pièces qui n’en finissent pas, et un groupe live qui permet aux cariocas (les habitants de Rio) de remuer leur popotin en rythme. Moi aussi j'ai bien essayé mais bon… tout comme au forro de Jeri, j’ai vite jugé bon de ne pas me ridiculiser davantage.

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Le lendemain changement de décor et changement de tenue : footing sur la plage ! Si c’est pas la classe de faire son footing du dimanche matin sur Ipanema et Copacabana !! Ca change de mon tour du Père Lachaise ou du Lac Daumesnil !!

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Et puis c’est sympa de boire une coco fraîche pour se déshaltérer.

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L’occasion aussi de découvrir en courant ces plages mythiques, avec leurs fameux loueurs de transatsP5202584


ou encore de ballons de volley

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dans un environnement naturel absolument incroyable

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aux abords de l’emblématique Copacabana PalaceP5202589


et où la mode semble être au vert cette saison.

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Qui dit Rio dit aussi belles filles aux fesses parfaites… et bien vous n’en verrez pas dans cet article, il n’y a pas de raison que ce soit toujours les même qui se rincent l’œil.

 

Ce dimanche là nous n’étions pas les seuls à faire du sport, c’est incroyable ce que ces cariocas sont sportifs :

surf bien sûr

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mais aussi football américain féminin – et ça ne plaisantait pas même en plein caniard

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entraînements en tout genre

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vélo

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et bien sûr beach volley à gogo.

 

 

Les jours suivants, j’ai profité de la situation idéale de mon hostel sur Ipanema, à deux pas de la plage et du célèbre Poste 9, pour parfaire mon bronzage, bouquiner et jouer dans les vagues.

 

Avant de se lancer dans ses rendez-vous boulot, Manu m’a aussi fait découvrir le quartier de Santa Theresa, sur les hauteurs de la ville :

ses petites rues paisibles

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ses belles vues sur la villeP5202614


et les escaliers Selaron, recouverts de céramiques parfois surprenantes.

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A ce moment-là, un gamin d’une dizaine d’années et au regard hagard (alcool ou drogue) à commencé à nous tourner autour et à nous viser avec son ballon en plastique. Rien de bien méchant, mais un petit rappel du fait que Rio reste une ville dans laquelle il faut toujours rester sur ses gardes. Visiblement ce gamin était plus désœuvré qu’autre chose, mais rien ne dit qu’il n’avait pas des vues sur nos appareils photos ou nos portefeuilles. Et sans devenir parano, mieux vaut ne pas tenter le diable. Il ne sert à rien de paniquer et d’imaginer que chaque personne louche va tout d’un coup nous mettre en joug avec une arme à feu… mais toujours est-il que la nuit – et j’ai testé pour vous – les taxis ne s’arrêtent pas aux feux rouges afin d’éviter les vols à l’arrachée… Pas hyper rassurant quand même…

Après dans la journée quelques règles de bon sens suffisent généralement : pas de sac à main tape à l’œil, ne rien emmener sur la plage quand on se prélasse au soleil les yeux fermés, et éviter de porter une montre voyante par exemple… même quand on court ! Au passage Béren, ma montre jaune a un succès fou, même auprès des petits voyous de Copacabana : j’ai aperçu un gamin la regarder avec insistance un matin de footing… autant dire que je l’ai vite planquée et que je suis repartie de plus belle.

Bon au final je n’ai rencontré aucun problème durant mon séjour… mais c’est juste un peu stressant. Il faut dire qu’en termes de sécurité j’ai été particulièrement mal habituée en Australie et en Nouvelle Zélande !

 

Un petit tour par le centre ville de nuit puis de jour -on ne voit pas très bien, mais le bâtiment en béton en forme de cône sur la gauche est la cathédrale…

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et une dernière terrasse pour profiter de la chaleur de la soirée

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et d’une dernière caïpi (nous avons l’air totalement saouls, mais en réalité nous n’avons pas encore commencé à boire, nous en sommes en revanche à la 28ème photo, incapables que nous sommes de cadrer correctement).

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De nouveau seule, je me suis attaquée au deux piliers touristiques de Rio : le Cristo Redentor au sommet du Corcovado, et le Pain de Sucre.

Pour monter au Corcovado il faut prendre un petit train qui monte à travers la forêt

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et quand on arrive au sommet on découvre tout d’abord cette immense et célèbre statue de dos… . et j’avoue que la voir en vrai a été assez émouvant pour moi. A chacune de ces « rencontres » je mesure à quel point mon rêve de tour du monde est devenu réalité.

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Et face à nous la vue époustouflante !

Je ne sais pas si Rio est située sur la plus belle baie du monde comme il est de coutume de le dire, mais il est indéniable que le cadre naturel est à couper le souffle.

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Et en se retournant à nouveau on tombe nez à nez avec le géant :

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Photo obligée…

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… aidée par mon fidèle assistant qui tenait sur ses jambes l’appareil photo avec fonction retardateur.

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Ce que je ne savais pas, c’est qu’à la base de la statue se trouve une chapelle. Et lorsque j’y suis entrée pour me recueillir un instant, un prêtre a commencé une messe – en portugais bien sûr. Evidemment je n’ai rien compris, mais comme nous n’étions qu’une petite dizaine je n’ai pas voulu partir en plein milieu de l’office. Expérience étonnante… qui m’a rappelé quelque peu ce fameux noël 1999 en Suède où nous nous sommes retrouvés dans une messe en polonais. Sauf que cette fois-ci personne ne me foudroyait du regard quand je ne chantais pas (contrairement à Papa qui s’était trouvé à côté d’une femme particulièrement à cheval sur les principes en ce 24 décembre).

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Et puis qui dit lieu éminemment touristique dit souvenirs… et en haut du Corcovado les vendeurs sont particulièrement inspirés : et si je ramenais une assiette-horloge avec ma photo devant le Christo Redentor pour redécorer mon appart en rentrant ?!P5212700

 

Après avoir admiré de loin de Pain de Sucre

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je m’en suis approchée (la plage qu’il surplombe est jolie comme tout)

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et j’y suis montée en téléphérique : comme des airs de ski tout d’un coup !

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Evidemment la vue y est superbe :

sur Copacabana

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sur le reste de la baie

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et j’ai regardé le soleil se coucher derrière les montagnes, avec sur la gauche le Corcovado et tout petit dessus le Christo Redentor.

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Dernière visite, un peu plus culturelle cette fois-ci : un tour (organisé) dans la favella Rocinha.

Les favellas ne sont pas des bidons-villes mais bien des quartiers construits en dur, même s’il reste, tout en haut des collines, quelques cabanes de bois et de tôle.

Mais paraît-il que les plus belles vues sur la baie sont celles des favellas.

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Une vraie ville dans la ville avec ses propres commerces…

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Il se trouve que cette favella a été « nettoyée » 5 mois avant mon passage après une massive opération policière : tous les plus gros criminels ont été arrêtés ou se sont enfuits... Le lieu est donc beaucoup plus calme, moins dangereux, même si les policiers restent quand même très présents.

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Mais des infrastructures se développent, et le maire de la ville refuse de ghettoïser les habitants des favellas et au contraire a fait construire des écoles, des hôpitaux, ainsi que de meilleures routes (= accès plus facile pour les ambulances, pompiers, police, éboueurs, etc) et des logements pour les habitants des maisons qui ont du être détruites pour construire ces routes.P5222763

 

Du coup l’ambiance est bien loin de celle du film « La cité des dieux », que j’ai eu l’occasion de voir quelques semaines après mon passage à Rio, mais il était très intéressant de voir de plus près les maisons, dont les étages s’empilent au fur et à mesure et pour lesquelles les règles d’urbanisme n’existent pas.

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Là bas pas d’unité architecturale ou de distance minimale entre chaque immeuble : chacun construit comme bon lui semble, et en résultent d’étroits passages entre chaque maison, sans parler bien sûr des nœuds de fils électriques.

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Prochain article : Salvador de Bahia !

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 12:00

Et comme tout paradis digne de ce nom, il se mérite !

En arrivant à 23h à Fortaleza je n’étais même pas sûre de pouvoir prendre un bus le lendemain pour Jeri. Je savais qu’il y avait un bus le matin et un bus l’après midi, mais les horaires indiqués dans mon Lonely et sur Internet ne concordaient pas. Heureusement j’ai encore eu de la chance car même en arrivant très tard à la pousada que j’avais réservée sur Internet j’ai rencontré Helena, une espagnole qui en plus de me faire pratiquer mon espagnol m’a donné les bons horaires de bus, puisqu’elle-même revenait de Jeri. Et ce n’est pas la mamita brésilienne qui tenait la pousada qui aurait pu m’aider : non seulement elle ne comprenait pas mon espagnol -je ne la blâme pas- mais en plus elle n’avait absolument aucune idée de ce qui se passait en dehors de sa pousada. Comme quoi les hostels sont souvent un peu moins typiques, mais parfois un peu plus riches en informations !

 

Le lendemain matin, armée des indications d’Helena j’ai pu trouver quasiment sans problème le kiosque qui vendait les billets (il m’a quand même fallu demander à deux ou trois personnes dans la rue, mais malgré mon espagnol déplorable dans un pays où, je le rappelle, la langue est le portugais, tout le monde m’a aidée avec le sourire… ah ils sont sympas ces brésiliens !)

Comme souvent depuis le début de mon voyage, j’ai pu acheter un billet à peine une demi heure avant le départ du bus, et partir pour 5h plutôt confortablement instalée, prête à rêvasser en regardant les paysages.

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En revanche ça s’est gâté quand il a fallu changer pour une sorte de camion 4x4 équipé de bancs en bois, avec tous les sacs sur le toit…

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... pas hyper confort pour passer une heure entre chemins de terre et dunes de sable, mais tellement grisant de sentir approcher de cette destination tant attendue ! Et quels paysages que ceux de cette zone protégée !

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Jeri pour moi ça a tout d’abord été de belles rencontres : à peine arrivée j’étais déjà conviée à un barbecue organisé par les hollandaises, suédois, américaine et australien de mon hostel. Ah oui je n'ai pas précisé, mais bien sûr short et tongues de rigueur, de jour comme de nuit !

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J’ai rarement reçu un accueil aussi chaleureux, mais il faut dire que le lieu s’y prêtait : comment ne pas se sentir bien dans un hostel aussi sympa ?

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Cette première soirée a été tout de suite l’occasion de composer un groupe pour partir une journée en buggy dès le lendemain, dans le magnifique parc national de Jericoacoara.

Au programme :

- ballade cheveux au vent à l'arrière du buggy le long de l’océan : super sympa de pouvoir enfin rouler sur la plage… je trainais une petite frustration depuis la Nouvelle Zélande, et même si ce n’est pas moi qui conduisait, la sensation de rouler à toute allure sur le sable au bord de l’eau est juste sensationnelle !P5162310 (3)

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- et dans les dunes

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- lagons d’eau douce : eau translucide, non salée donc, sable blanc, transats au bord de l’eau et hamac bercés par les vaguelettes créées par le vent… aie aie aie, comment quitter un tel endroit ?

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- immenses dunes et désert de sable

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- et retour face au soleil couchant

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Bref une bonne cure de soleil et de chaleur après la pluie de Paraty, et surtout avant d’affronter l’altitude en Bolivie et au Pérou... et pour être en ce moment même à plus de 3700m d'altitude, je sais que j'ai bien fait d'en profiter !!

 

Les jours suivants, j’ai profité de la douceur de vivre de la belle Jeri…

Ses rues en sable

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sa place principale à peine animée par quelques ânes sauvages

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sa plage

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et bien sûr sa dune emblématique

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A Jeri les journées sont rythmées par le mouvement des hamacs

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et par les fameux couchers de soleil depuis le haut dune : tous les soirs c’est le même rituel, touristes et locaux se retrouvent vers 17h15 en haut de la dune, en espérant que le ciel sera suffisamment dégagé pour voir le soleil plonger dans l’océan.

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Certains applaudissent quand le soleil disparait, d'autres profitent de la fin d'une ballade à cheval ou en vélo, 

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mais le plus beau se produit peu après, lorsque le ciel se transforme et que toutes les couleurs passent au rose / parme, dans les nuages mais aussi sur le sable, avant de laisser apparaître les premières étoiles…  et comme la plupart des gens sont déjà redescendus de la dune (l’appel de la caïpirinha !), l’impression d’être privilégiée est encore plus forte à ce moment là.

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Mais malgré cette douce torpeur et cette impression que le temps passe au ralenti dans ce petit paradis, tout le monde est actif : les pêcheurs qui réparent leurs filets ou rentrent de la pêche,

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les locaux qui jouent au foot ou au volley en fin d’après midi,

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les kite surfeurs qui s'en donnent à coeur joie

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les jeunes du village qui perfectionnent leur agilité depuis le haut de la dune (des futures stars de capoeira !)

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pendant que d'autres dévalent la dune en sandboard

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et les danseurs de capoeira, justement, qui à la tombée de la nuit se défient sur la plage

et bien sûr les vendeurs de caïpirinha ! Avec comme spécialité les caïpifrutas : des caïpi avec purée de fruits frais… ma préférée : la caïpi mangue.

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Quant à nous, une fois la nuit tombée c'était activité barbecue et caïprinha maison!

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Et deux fois par semaine, tout le monde se retrouve au Forro, une sorte de boite de nuit, mais version locale, avec musique live et danse traditionnelle (le fameux forro). C’est hallucinant de voir danser les brésiliens, ils ont vraiment ça dans le sang ! Autant dire que mes quelques pas avec le latin lover local qui essayait d’emballer toutes les touristes ont été absolument pitoyables. J’ai déclaré forfait et le latin lover est reparti en chasse de son côté.

En tout cas le lieu est vraiment magique, avec la piste de danse à ciel ouvert et, le soir où nous y étions, un véritable festival d’étoiles filantes !

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Et puis l’avantage d’un si petit village, c’est qu’au bout de 3 jours au connait tout le monde ou presque : le soir de mon départ, en chemin vers notre camion 4x4, je me suis arrêtée je ne sais pas combien de fois pour dire au revoir aux potes qui étaient au resto en face de l’hostel, au poissonnier qui avait préparé les poissons pour nos barbecues, au serveur du resto dans lequel on avait dîné la ville, à l’anglais rencontré deux jours plus tôt sur la plage, etc, etc.

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Alors certains disent que Jeri est déjà devenue trop touristique, que c’était mieux avant… bien sûr, c’est sans doute vrai, mais moi j’y suis allée à ce moment-là, je n’ai pas connu le avant, et j’ai décidé de ne pas voir le côté touristique (d’ailleurs dans mon hostel et loin des restos je ne les ai pas vu ces soi-disant hordes de touristes…). Alors je garde juste un souvenir impérissable de ces quelques jours de parenthèse dans mon voyage, avec ces belles rencontres, ce temps parfait, et l’agréable sensation de pouvoir baisser un peu la vigilance, de ne pas être sans cesse sur mes gardes comme dans les grandes villes.

 

Prochain article : Rio de Janeiro !

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 00:00

Après le nord de l'Argentine et les chutes d'Iguazu, débarquer après un bus de nuit dans la tentaculaire mégalopole de São Paulo a été un vrai choc. D'autant que je suis arrivée dans un hostel pas très chaleureux... mais dont les réserves de Cachaça m’ont permis de goûter enfin à mes premières « vraies » Caïpirinhas, rien de tel pour se sentir vraiment au Brésil !

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São Paulo est donc une grande ville. Très grande. Immense même.

Et on y trouve des immenses supermarchés... il aurait fallu me voir déambuler à travers les rayons, toute contente que j'étais!

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J'avoue qu'en arrivant à São Paulo j'étais un peu préoccupée par la question de la sécurité : dès qu'il s'agit du Brésil, tout le monde a une histoire à raconter sur ce qui leur est arrivé, ou plus généralement ce qui est arrivé à quelqu’un qu’ils ont rencontré.

Je n'étais donc pas vraiment rassurée, mais pas en panique pour autant : j’ai l’habitude de faire attention, par défaut je suis sur mes gardes en permanence, et ce n’est pas la première ville « dite dangereuse » de mon voyage (Oulan Bator ou Saigon étaient aussi réputées pour leurs vols à la tire). Il suffit donc généralement de respecter quelques règles de sécurité. Après il y a aussi une question de chance (ou de pas de chance justement), mais pour l’instant je touche du bois. Et puis il n’y a rien de pire qu’un touriste qui a l’air inquiet, cela en fait une proie idéale.

Je suis donc partie à la découverte de la ville, avec pas d’argent ou presque sur moi, mon appareil photo que je n’ai dégainé que dans les endroits qui me semblaient sûrs –même si très honnêtement je ne me suis jamais retrouvée dans des rues sordides ou dans des endroits qui me paraissaient à risque-, et puis une bouteille d’eau et un sweat dans mon sac en tissus gris qui ne paie pas de mine (et oui Béren, le cabas est toujours là, je lance la mode en rentrant à Paris) histoire de ne pas attirer l’œil.

Et au Brésil vu la diversité des gens, je peux à peu près passer pour une locale. Contrairement à la Bolivie, mais j’y reviendrai !

 

J'ai commencé à arpenter la ville, et à relever plein de petits détails :

- les fameux combi VW, plus présents que jamais : plombiers, postiers, transports scolaires, tout le monde a son combi!

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- les cabines téléphoniques vintage

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- les boites aux lettres de la Poste locale, qui pour moi ressemblent à des parcmètres

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- et des distributeurs de bouquins dans le métro : so clever !

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L'immensité de la ville est difficile à appréhender depuis la rue : on se rend bien compte que les immeubles sont hauts et que les rues n’en finissent pas, mais rien de tel qu’un petit tour en haut d’un de ces buildings pour visualiser cette métropole tentaculaire et faire une petite pause.

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On y découvre alors une vraie forêt de gratte-ciels, à perte de vue, et quelle que soit la direction dans laquelle on regarde !

São Paule est la capitale business du pays… on n’en doute pas en voyant cela. A côté même Tokyo semble être une petite joueuse ! 

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On trouve d'ailleurs des rues dignes de bretelles d’autoroutes en plein centre ville... indispensables pour endiguer le trafic montrueux.

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Mais le centre ville c’est aussi :

- de beaux bâtiments, même si parfois l'arrière plan tombe un peu en ruines

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- une cathédrale avec à l’intérieur beaucoup de monde qui se recueille…

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... sauf que lorsque l’on regarde de plus près il s’agit plus vraisemblablement de sans-abris qui y trouvent  à la fois un refuge et un peu de dignité en dormant assis sur les bancs plutôt que dans la rue, où ils sont explosés à la violence de la ville -c’est ça aussi São Paulo : pas mal de pauvreté, beaucoup de gens qui vivent dans la rue

 

et à l’extérieur des prêcheurs enflammés qui font leur show

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- une petite place historique

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- un joli coucher de soleil sur la ville

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- un marché qui regorge de fruits exotiques

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- des immeubles colorés

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Il y a aussi des quartiers plus populaires (tiens on se croirait un peu à Barbès par ici)

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avec bien sûr de très nombreux magasins de déguisement… je n’ose même pas imaginer la folie ambiante durant les semaines précédant le carnaval !

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J'ai aussi découvert un vrai petit havre de paix au milieu de l’agitation de la ville : une sorte de forêt tropicale replantée, dans laquelle les gens déjeunent au calme ou font du sport

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avec le petit plan de running qui va bien : on notera le détail des distances tout au long du parcours (à quand cela au Lac Daumesnil ?... Fab je te laisse préparer ça pour septembre ?)

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Le quartier de Jardin est super sympa : les rues sont plus petites, on y trouve des petits commerces un peu chics de fringues, de déco

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ou encore une super librairie dans laquelle je serais restée des heures, avec plein de bouquins en anglais (et au Brésil ce n’est pas si fréquent me semble-t-il),

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et bien sûr des pâtisseries qui font saliver rien qu’en passant devant leur vitrine.

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Mais les nœuds de fils électriques nous rappellent quand même qu’on est bien en Amérique du Sud !

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Et puis, São Paulo oblige, dans ce quartier même les immeubles résidentiels prennent des proportions impresssionnantes !

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Petit passage obligé par la boutique Havaïanas…

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et moi qui dit souvent que mes Converses ne sont pas beaucoup plus que des tongues avec un peu de tissu au-dessus, et bien en fait les semelles de tongues avec un peu de tissu dessus existent vraiment, by Havaïanas !!

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Après quelques jours en ville, il était temps moi d'aller voir ce qui se passait du côté des so famous plages bérsiliennes.

Malheureusement, je suis arrivée à Paraty sous les nuages... mais je me suis dit qu'il vallait mieux en faire le tour avant que la pluie n'arrive, d'autant que la température était encore assez élevée, ce qui m'a permis de goûter brièvement à l'eau salée qui m'avait manquée ces dernières semaines

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Et quel contraste avec São Paulo ! Paraty est une toute petit ville nichée au bord de l'ocean et entourée par des montagnes luxuriantes

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Sa petite église au bord de l'eau et ses rues pavées sont des plus charmantes

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et j'ai même réussi à marcher sans tomber! Je progresse.

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Quant aux vendeurs ambulants de pâtisseries, cela a l'air d'être la spécialité locale... yummy!

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Dans la nuit, la pluie a commencé à tomber...le lendemain la température avait sérieusement chuté et il pleuvait toujours des trombes d'eau. Moi qui voulait passer une semaine entre Paraty et Ilha Grande pour retrouver mon bronzage des 6 premiers mois, c'était raté.

 

D'autant plus dommage car mon hostel était absolument parfait : en bord de plage, avec plein de petits coins cosy, des lits confortables et une cuisine en plein air

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Mais qu'à cela ne tienne! Le Brésil est suffisamment grand pour trouver un endroit où il ne pleut pas! Et c'est l'avantage aussi de voyager sans plans précis : je peux changer mon itinéraire, et franchement suivre le soleil c'est plutôt sympa.

Armée de mon Lonely Planet et de mon ordinateur, j'ai donc passé cette journée pluvieuse à réorganiser la suite de mon périple et à décider de la prochaine étape.

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De listes en tableaux j'en ai conclu qu'il fallait aller vers le nord... et quitte à aller aussi loin, autant aller faire un tour du côté de Jericoacoara, dont on m'avait dit tant de bien !

 

L'achat de mon billet d'avion a été toute une histoire, étant donné que les prix ne sont pas les mêmes pour les brésiliens et pour les étrangers, et qu'on ne peut pas payer en ligne si l'on ne possède pas une carte bancaire brésilienne. Le tout agrémenté d'une connection internet en pointillé en raison de la pluie...

Je suis quand même partie pour Rio le lendemain matin de bon heure, mais sans avoir reçu de confirmation de mon achat online. Ces petits moments d'adrénaline qui rendent ce voyage encore plus palpitant!

 

Une pastel de carne plus tard (l'empanada brésilienne, une des spécialistés bien huileuse que l'on trouve un peu partout)

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je débarquais à l'aéroport et tendais mon passeport au guichet de la compagnie aérienne sans grand espoir... et pourtant la transaction avait bien été enregistrée et quelques heures plus tard je m'envolais pour Fortaleza, le sourire jusqu'aux oreilles.

 

De Fortaleza je n'aurai vu que l'aéroport et une chambre un peu glauque de pousada...

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mais qu'importe, plus que quelques heure me séparaient désormais de Jeri, comme tout le monde l'appelle.

 

Prochain article : Jéricoacoara !

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