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  • : MA FOLIE DOUCE
  • : Ma folie douce, parce que j'ai décidé de tout quitter le temps d'une année, pour vivre mon grand rêve, pas forcément le plus fou d'ailleurs : voyager plus de 50 semaines autour du monde. Je laisse derrière moi mes amis, ma famille, mon travail, avec la soif de vivre de nouvelles aventures et de revenir plus riche de toutes ces expériences...
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Les Articles Par Pays

26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 00:00

C’est chouette les villes, mais ça fait quand même du bien d’en repartir aussi ! Surtout quand on a la chance de capter à travers la vitre du bus un beau coucher de soleil.

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Pendant ce temps Alex se faisait vomir dessus par un colombien qui ne supportait pas les routes sinueuses… ça et la climatisation cassée ont bien pimenté ce charmant voyage.

 

Mais cette anecdote mise à part, j’ai pu pour découvrir un nouvel aspect de la Colombie : sa verdoyante Valle de Cafayate, autrement dit la région du café.

Autant dire que ce n’est pas l’art de la culture et de la torréfaction qui m’ont attirée en premier, en revanche la région est super belle, et le petit village de Salento avait tout pour me séduire :

- une belle vue sur la nature environnante

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- des petites rues un peu vides avec des petits papis qui portaient des espèces de ponchos courts (visiblement le vêtement local)

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- des grands cafés avec des billards… là c’était vide en pleine journée mais le soir ils font salle comble. Par contre que des hommes !

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- des maisons de toutes les couleurs

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- et bien sûr la sempiternelle place avec ses vendeurs ambulants, ses stands de street food, ses chiens errants et son église.

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Deux raisons majeures attirent les touristes à Salento -tourisme très local d’ailleurs, et c’est hyper agréable, on a l’impression de vivre la vie des colombiens en goguette- : les fermes de café (j’ai passé mon tour, d’autant que j’étais déjà passée dans la région du café à l’est de Java) et les ballades dans la vallée.

Nous avons opté pour la journée rando, et nous voilà donc partis à l’arrière d’une jeep, pour une vingtaine de minutes de route avant de remettre au travail mes gambettes qui n’avaient pas vraiment été sollicitées depuis le Machu Picchu.

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Mais rien de bien violent, seulement une gentillette montée d’à peine deux heures à travers ces sortes d’immenses palmiers tout gringalets –endémiques de cette région, si j’ai bien compris-,

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avec une très belle vue à mi-chemin,

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mais un sommet de ballade un peu décevant, puisqu’il n’y avait ni une vue exceptionnelle, ni un  de ces lacs ou une des ces cascades qui donnent un but aux ballades.

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En revanche bonne surprise sur le chemin du retour, alors que des autrichiens que nous avions rencontrés plus tôt avaient rebroussé chemin en raison de la boue : certes c’était un peu sale et glissant (mais mon côté Mimi Cracra a apprécié), mais le chemin en bord de rivière était hyper beau,

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avec des passages de ponts de singes,

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et une arrivée dans une grande vallée bien verte, sur un petit chemin bordé de grandes prairies, et sur lequel les gens pouvaient faire des promenades à cheval.

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Le lendemain, un petit tour au mirador m’a permis de faire de la balançoire face à une vue plongeante sur la ville,

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mais surtout d’apprécier une dernière fois la vue sur cette belle vallée.

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Et avant de repartir, nous avons pu retrouver le temps d’un dîner Belle et Dan, le couple de Sydney avec qui j’avais passé une journée du côté de Salta en Argentine, 3 mois plus tôt. Nous étions restés en contact, mais nous n’avions pas arrêté de nous manquer à quelques jours près.

Une soirée tellement sympa que je n’ai même pas pensé à prendre une photo…

En revanche nous avons tous immortalisé cet énorme papillon de nuit qui s’était épris de moi et ne voulait plus quitter ma jambe.

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La suite de nos aventures nous a conduits à Cali, ultime étape pour Alex qui terminait son voyage et s’apprêtait à repartir vers les Etats-Unis.

Nous n’avons pas eu beaucoup de temps, ayant un peu traîné dans le nord, mais nous avons pu faire deux choses essentielles à Cali : 1. aller dans un club de salsa, et 2. manger de la street food et passer du temps dans la rue (pour être honnête je ne sais pas si c’est un incontournable de Cali, mais pour moi c’était devenu un incontournable en Colombie !!).


Pour ce qui est de la salsa, nous avons eu la chance de rencontrer des gens supers à l’hostel que m’avait recommandé Francine, elle aussi rencontrée à Salta. A peine arrivés on nous a proposé de sortir le soir même, avec une dizaine de personnes, certaines de l’hostel et des colombiens potes du gérant. Nous nous sommes donc retrouvés à 21h, entassés à 5 dans un taxi, en direction d’un célèbre club de salsa en plein air, à une trentaine de minutes à l’extérieur de la ville. L’occasion de faire connaissance avec nos nouveaux amis d’un soir : deux journalistes français en vacances et un autre américain. Et une fois n’est pas coutume, la langue commune était l’espagnol, les français étant un peu moins à l’aise en anglais.

A peine arrivés, Sophie nous a donné des complexes en virevoltant sur la piste, mais un colombien du groupe, super patient, s’est mis en tête de s’occuper de mon cas. Il faut dire que beaucoup avant lui avaient renoncé face à ma raideur (entre autres le brésilien du forro de Jeri, un vendeur de cigarettes dans la rue à Medellin,…), mais ce soir là je ne sais pas ce qui s’est passé, j’ai eu une sorte de déclic (peut-être l’effet du mauvais rhum, comme lorsque tout à coup on se croit parfaitement bilingue ??!), toujours est-il que je n’ai pas arrêté de danser de toute la soirée et jusque dans le taxi du retour j’étais comme possédée par cette musique.

Vous ne me croyez pas ? Pourtant il va bien falloir, car mon appareil photo était bien au chaud dans ma poche, et personne n’a pu immortaliser cette soirée.

Entendons-nous bien, je ne dis pas que j’ai brillé par mes talents de danseuse, je dis simplement que le temps d’une soirée je me suis sentie un peu moins raide et que j’ai passé un excellent moment !

 

Pour ce qui est de la street food en revanche, j’ai pu immortaliser le bain de graisse dans lequel cuisaient les empanadas à base de maïs que nous prenions en dose quotidienne

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ainsi qu’un échantillon du régime diététique (ben si, c’est de l’eau au milieu !... les fameux sachets) qui accompagnait nos parties de cartes dans le parc tout près de l’hostel.

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Et si nous avions du mal à quitter notre quartier coloré et animé juste ce qu’il fallait de jour comme de nuit,

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nous avons quand même fait un tour dans le centre ville.

Malheureusement rien de très exceptionnel, quelques jolies places,

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beaucoup de pigeons,

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une belle cathédrale

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et un théâtre qui ressemble à tous les théâtres des villes d’Amérique du Sud.

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Mais ce qui était formidable, c’est la façon dont les gens nous regardaient, et c’est vrai qu’à part nous, les touristes étaient soit bien camouflés, soit pas vraiment présents.

Et tout le monde y allait de son « hola princesa », « como estas reina », etc, etc… pendant quelques instants je me suis dit que j’allais rester là-bas pour toujours ! Un petit peu de bien à l’ego après tout ce n’est pas désagréable !

Alex se faisait pas mal reluquer aussi, mais si moi je tapais dans les 50 ans et plus, lui avait surtout du succès auprès des 15 ans et moins. Chacun son public…

 

Enfin quelques petits instantanés pris ici et là :

- dommage que cette jolie petite église, la plus vieille de la ville, soit entourée par ces vilans immeubles 70’s… en même temps c’est aussi ça la réalité de la ville

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- ambiance Rio, mais un peu moins dans la folie des grandeurs pour ce christ qui veille sur la ville

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- petit clin d’œil à nos parties de cartes endiablées, ce magnifique gâteau–pièce montéeP8080679


- des noms de rue ultra simples et parfaitement signalisés : les « calle » croisent les « carrera », impossible de se perdre !

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- pour les autos, les plaques d’immatriculation portent le nom de la ville, mais pour les motos seulement la mention du pays

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- un panneau qui indique qu’on est bien dans le centre historique… en même temps ce n’est pas plus mal de préciser les choses parfois, vu le quartier

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- c’est sans doute pour cette raison qu’il est quasi impossible de trouver des cartes postales, de façon générale en Colombie, mais tout particulièrement à Cali : voilà la meilleure que j’ai trouvée parmi un choix de 5, dans un seul et unique magasin après toute une après midi de recherche !!

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De toute façon il n’y a pas de boîtes aux lettres dans la rue : pour envoyer son courrier c’est un vrai jeu de piste, il faut trouver l’une des différentes enseignes de distribution du courrier, car il n’y a pas non plus de poste colombienne. Etonnant. Mais une fois de plus, c’est cela a qui fait que tous les jours je me sens dépaysée et ravie de découvrir des choses différentes de mes repères...

 

Prochain article : Bogota et Popayan !

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commentaires

B
A la lecture de tes articles je suis convaincue... Ce sera un prochain voyage, ça a l'avait top ce mois colombien.
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M
<br /> <br /> c'est bon ça !! yes, un mois vraiment top. je te raconte tout ça de vive voix dans moins d'une semaine! bisous maryvonette<br /> <br /> <br /> <br />